Aux branches que l'air rouille et que le gel mordore
Comme par un prodige inouï du soleil
Avec plus de langueur et plus de charme encore
Les roses du parterre ouvrent leur coeur vermeil
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Dans sa corbeille d'or août cueillit les dernières
Les pétales de pourpre ont jonché le gazon
Mais voici que soudain les touffes printanières
Embaument les matins de l'arrière-saison
Les bosquets sont ravis le ciel même s'étonne
De voir sur le rosier qui ne veut pas mourir
Malgré le vent la pluie et le givre d'automne
C'est l'âme des printemps fanés qui pour un jour
Remonte et de corolle en corolle s'exhale
Comme soupirs de rêves et sourires d'amour
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