mercredi 8 juillet 2015

Je m'égare ...

Et qu'importe d'où sont venus ceux qui s'en vont 

S'ils entendent toujours un cri profond 
Au carrefour des doutes !
Mon corps est lourd mon corps est las





Je veux rester 
je ne peux pas 
L'âpre univers est un tissu de routes
Tramé de vent et de lumière 
Mieux vaut partir, sans aboutir  


Que de s'asseoir, même vainqueur le soir
Devant son oeuvre coutumière 
Avec, en son coeur morne, une vie 
Qui cesse de bondir, au delà de la vie.


Emile Verhaeren "au bord du quai " ( Les visages de la vie )



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